Paragraphe sur le monastère et la cathédrale Saint-Jacques
de Jérusalem dans les pages de l'Église apostolique Arménienne
du site de l'
ACAM,
Association Culturelle Arménienne de Marne-la-Vallée (France).
Le patriarcat de Jérusalem
L'Église Apostolique Arménienne est avec l'Église Grecque
Orthodoxe et l'Église Catholique (dite latine) l'un des trois gardiens
des Lieux-Saints. Au centre du quartier arménien situé sur le Mont Sion
dans la Vieille Ville, le monastère et la cathédrale Saint-Jacques sont
bâtis sur l'emplacement de la demeure de saint Jacques, apôtre et
premier évêque de Jérusalem. Dans l'église, sont vénérées les reliques
de ce saint, ainsi que celles de saint Jacques le Majeur, de saint
Macaire et de saint Grégoire l'Illuminateur.
Le trésor de la
cathédrale est extraordinaire : évangéliaires, chandeliers, croix,
objets de culte en métal précieux... qui sont, pour la plupart, des dons
provenant des pèlerins désirant exprimer leur attachement à la Jérusalem arménienne.
Le monastère renferme un séminaire, un musée, une
bibliothèque riche en manuscrits et en archives. Le patriarcat publie la
revue Sion et de nombreux livres. Sa juridiction s'étend sur les
communautés de Terre Sainte et de Jordanie.
Depuis les temps les
plus anciens, c'est-à-dire dès le IVe siècle, les Arméniens ont été
nombreux à venir prier en Terre Sainte ; ils doivent se faire un devoir
de garder à tout prix la tradition du pèlerinage à Jérusalem. Une ère
nouvelle s'ouvre pour ce patriarcat avec l'élection de Monseigneur
T'orkom Manoukian, précédemment archevêque de New York.
ASSOCIATION FRANÇAISE des PÈLERINS de SAINT JACQUES de COMPOSTELLE