ASSOCIATION FRANÇAISE des PÈLERINS de SAINT JACQUES de COMPOSTELLE
LÉGENDES GLANÉES
Entendu sur France Culture, à propos d'un tout autre sujet :
Si vous devez choisir entre la vérité
et la légende, choisissez la légende.
La plupart de ces "miracles et légendes" ont été glanés par Michel Goislard.
À propos de la statue du Sauveur à Oviédo (Asturies).
3 légendes rapportées par Émile Baumann
Le roi Stanislas échappe à la mort en se mêlant à un
groupe de pèlerins
La bataille de Roncevaux.
Sur une hauteur, près de la chapelle d'Ibañeta, une " Durandal " en fer forgé, est dédiée à Roland, le héros vaincu à côté d'ici, sans doute au col d'Itzondorre.
Valcarlos, c'est la vallée de Charles, Charlemagne bien sûr.
La chanson de Roland, raconte comment ce preux chevalier fut, avec les douze pairs, tué par les Sarrazins à Roncevaux.
Mais la chanson est une légende mise en vers au douzième siècle, soit quatre cents ans après l'événement mieux relaté dans la chronique latine du moine Eghinard.
La situation politico-religieuse était bien plus complexe que dans la légende :
les "Maures" étaient souvent des Espagnols ralliés à
l'Islam et c'est un roi maure de Saragosse que Charlemagne prétendit secourir pour
le soustraire à la tutelle du calife de Cordoue Abd-al-Rahmân.
Comme l'armée franque avait, en passant, détruit les remparts de la ville de
Pampelune, peu décidée à ouvrir ses portes, les Vascons de Navarre
tendirent la fameuse embuscade le 15 août 778.
Les historiens pensent aujourd'hui que les Francs suivaient le chemin de crête passant
par Blancpignon, chemin qui rejoint la route actuelle au col d'Ibañeta.
C'est là que les Basques attendaient les Francs, tapis sur les hauteurs du raide côté est de l'Alto Bizcar, anciennement Astobizcar (1.660 mètres).
L'armée de Charlemagne passe la Garonne.
Charlemagne et son armée allant en Espagne, arrivèrent en vue de Bordeaux
à la colline de Cenon qui était couverte à ce moment-là
de cyprès. Au pied de la colline: les marais. Plus loin, la ville
et la Garonne qui barre le chemin. Roland, bien sûr, sonne du cor. Au son de l'olifant, une biche blanche effrayée
surgit du bois. Descendant la colline, elle traverse le marais
et franchit la Garonne à un passage guéable qu'elle connaissait bien.
Cette fuite éperdue ayant lieu sous les yeux de l'armée, on n'eut
plus qu'à suivre la trace de la biche et
franchir le fleuve.
← Les armes de la ville de Cenon évoquent cette légende.
La procession des cent demoiselles.
Sorzano et Clavijo, modestes villages chargés d'histoire, se trouvent à une douzaine de kilomètres au sud de Logroño.
Chaque troisième dimanche de mai, Sorzano célèbre la procession des cent demoiselles (cien doncellas) vêtues de blanc et
portant un rameau de fleurs.
Cette procession commémore la fin du tribut annuel des cent vierges qui, à la suite d'un accord de paix, aurait été dû par
la Castille chrétienne au calife de Cordoue.
En 844, Abd-al-Rahmân attaqua Ramiro Ier qui lui avait refusé la livraison du tribut... Et les chrétiens gagnèrent la
légendaire bataille de Clavijo.
pour agrandir l'image passez
ICI votre souris
Saint Jacques matamore.
Clavijo, tout à côté de Sorzano, possède une église du
seizième et les ruines d'un château du dixième, haut perché, inaccessible par trois côtés,
dominant la plaine de l'Èbre où se serait déroulée la fameuse bataille.
C'est durant cette bataille que saint Jacques serait apparu, en plein ciel, monté sur un cheval blanc
et armé d'une épée, entraînant ainsi les chrétiens et leur donnant une victoire dont le
retentissement allait donner le signal de la "Reconquista".
En reconnaissance, le roi institua (et là le fait est historique) le Voto de Santiago, une dîme sur
les céréales due à la cathédrale de Compostelle par les agriculteurs du Nord de l'Espagne.
Il faudra attendre 1812 pour que cette dîme soit abolie par les Cortes de Cadix.
Les invraisemblances de la légende ont été mises en évidence par les historiens.
La seule bataille certaine opposa Ramiro II et Abd-al-Ramaân III, en 938, à Simancas. Mais l'écho de cette légende de la bataille
de Clavijo rassembla le peuple espagnol autour de la Reconquista.
Saint Jacques matamore, une version
américaine ... et une version
portugaise.
Une bataille sans armes.
Le blason de la belle ville mexicaine de Santiago de Querétaro (inscrite au patrimoine mondial de l'UNESCO)
est coupé mi parti en pointe.
Le quartier de dextre (à gauche) porte un saint Jacques sur son cheval d'argent (blanc). En effet, une très curieuse
bataille se déroula ici, le 25 juillet 1531.
Le pendu dépendu.
La grande célébrité de la cathédrale de Santo Domingo
de la Calzada vient de la poule et du coq blancs
qu'on y voit vivants (et changés deux fois par mois), derrière une
grille ouvragée, pour empêcher les pèlerins d'arracher
une plume, en guise de relique, aux pauvres bêtes.
Ils commémorent un surprenant miracle que plusieurs chansons situent
ici (seul Aymery Picaud le localisait à Toulouse).
Un jeune pèlerin, voyageant en famille, avait été injustement
pendu pour vol par la faute d'une servante jalouse : éconduite,
elle avait caché dans son bagage de la vaisselle d'argent.
La mort dans l'âme, les parents poursuivirent leur pèlerinage. À
leur retour de Compostelle, ils entendirent leur fils les appeler du
haut du gibet et leur dire qu'il vivait, car saint Jacques le protégeait.
Sur leur pressante demande, ils furent exceptionnellement reçus par le juge
qui était en train de manger de la volaille rôtie.
Après les avoir écouté, ce dernier leur répondit avec ironie :
"Il est vivant, aussi vrai que ce coq et cette poule vont se mettre à chanter".
Et, ô miracle, aussitôt le coq chanta et la poule caqueta.
Le juge bouleversé fit dépendre le jeune homme et pendre à sa place la fautive servante.
Nompar de Caumont raconte son passage à Santo Dominguo de la Calzada en 1417 et
Jaume Roig quelques années plus tard.
En 1611, le Polonais Jacobo Sobieski passe aussi à Santo Domingo de la Calzada.
Une version du pendu dépendu, mais sans coq ni poule, à
Toulouse en France.
De la même époque et encore à Toulouse, une version du
pendu dépendu sans coq, sans poule et sans saint Jacques dans une des
chansons (cantigas) du roi Alphonse X le Savant.
Une version du pendu dépendu avec coq mais sans poule à Barcelos au
Portugal.
Un miracle semblable par saint Amand et saint Martin.
Trois tableaux et
deux miracles de saint Dominique de la Calzada.
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Les quatorze miracles de Maria la Blanca.
Ermita de la Virgen del Río, entre Fromista et Carrión de los Condes.
Dans ses Cantigas, Alphonse le Savant (Alfonso el Sabio) a longuement
chanté les mérites de la Virgen Blanca
(voir plus haut "le pendu dépendu").
Selon les auteurs, elle a été identifiée tantôt avec
la Virgen del Río, tantôt avec
les statues mariales de l'église des Templiers ; l'une au retable,
l'autre contre un pilier, face à la chapelle de Santiago. Celle-ci semble la bonne.
Vierge assise et souriante, entourée de deux anges, elle tient sur ses
genoux l'Enfant aujourd'hui décapité. Alphonse le Sage lui
attribuait quatorze miracles parmi lesquels :
- Un pèlerin toulousain, porteur en pénitence d'un bourdon de
fer le vit se briser, ce qui marquait la fin de sa pénitence ;
- Une dame française et aveugle, que la pluie avait fait se réfugier ici, retrouva la vue ;
- Une autre dame, paralytique voyageant sur une charrette, put marcher.
Les taureaux et les cent vierges.
Les sculptures du portail de Santa María de Carríon illustrent l'épisode des Cent Vierges.
La ville de Carríon en devait quatre sur les cent jeunes castillannes promises par traité au calife
de Cordoue. En 826, les envoyés des Maures attendaient les quatre jeunes filles de Carríon devant les
portes de la ville. De toutes leurs forces, elles prièrent la Vierge de les sauver. Et la Vierge apparut,
invisible des infidèles, mais visible des demoiselles et de quatre taureaux qui paissaient non loin de là.
Surpris et rendus furieux par l'apparition, les taureaux chargèrent les envoyés du calife qui
s'enfuirent et dont on n'entendit plus parler. C'est, "officiellement", la victoire de Clavijo, en 844, qui mit fin au tribut des Cent Vierges.
La Vierge du Pilier, el Pilar de Saragosse.
Notre Dame de la Barque, sanctuaire de Muxia en Galice
La Vierge Marie serait apparue sur une barque près du Cap Finisterre de
Galice pour encourager Jacques dans sa prédication.
Les restes de sa barque de pierre demeurent là, au bord de la mer.
La Vierge Noire de Montbazon.
La Vierge Pèlerine de Leiva.
La Vierge accompagnée de l'Enfant Jésus cheminent et arrivent
à l'auberge de Leiva (village au nord-ouest de Santo Domingo de la
Calzada, sur la vieille voie romaine). Là, l'aubergiste en larmes, raconte que son fils vient de mourir.
Jésus et Marie échangent un regard de complicité et
le miracle de la résurection se produit.
Le bon mariage
À Limoges, au Musée municipal, figure un tombeau qui porte les statues d'un couple.
Ils étaient de passage à Limoges sur le chemin de Compostelle
lorsque la femme tombe gravement malade et meurt après
avoir demandé à son époux de continuer malgré
tout jusqu'à Saint-Jacques et de revenir ensuite auprès d'elle.
Ce qu'il fait.
De retour, souhaitant rejoindre sa femme, il tombe malade et meurt. Lorsqu'on veut
l'enterrer, sa femme se pousse légèrement
pour lui faire un peu de place !
Image publiée le 13/02/2020 dans Le Populaire du Centre avec un bel article pour la Saint Valentin. Pour la voir, passez
ICI votre souris.
Le pont du diable sur l'Hérault
Allez donc construire un pont de pierre dans un site difficile quand le diable fait des siennes !
Le jour, les ouvriers sous la conduite d'un habile architecte, s'évertuaient
acrobatiquement de mettre en place les nouvelles pierres du pont sur l'Hérault.
Celui-ci devait faciliter l'accès à Saint-Guilhem du Désert
et au-delà mener à Saint-Jacques de Compostelle. La nuit, le Malin
s'ingéniait à détruire ce
que les hommes faisaient le jour. Il suffisait de gonfler les eaux du
fleuve pour qu'elles emportent les énormes blocs de pierre mis en place.
Pendant plusieurs semaines alternèrent les phases de construction et de
destruction jusqu'au découragement total des équipes de travailleurs.
Saint Guilhem de Gellone, cousin et amis de Charlemagne, mis au courant passa un accord avec Satan :
il pourrait prendre l'âme de la première créature qui passerait sur le pont.
Les hommes purent donc finir le pont mais ils firent passer un chien (ou un chat) en premier sur l'ouvrage neuf.
Fou de rage, le Diable tenta en vain de détruire le pont sans y parvenir
et se jeta dans l'eau creusant sous le pont un gouffre noir sans fond.
Photo du pont du Diable sur l'Hérault, pour la voir, vous pouvez passer votre souris
ICI.
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Saint François d'Assise à Compostelle et à Sangüesa (vers 1215)
À Compostelle, saint François logea chez Cotolay, un pauvre charbonnier.
Voulant fonder un nouveau couvent sur le terrain où il se trouve toujours
et qui appartenait au monastère de San Martin,
il alla voir son abbé. Il fit sa demande du terrain "pour
l'amour de Dieu" et proposa comme loyer annuel quelques poissons dans un panier.
La proposition fut acceptée et le contrat signé. Pour financer la construction des bâtiments,
François s'adressa à Cotolay stupéfait car il n'avait pas un sou.
"Va à la fontaine là-bas et Dieu y pourvoiera" lui dit le saint.
Cotolay obéit et y trouva un grand trésor qui lui permit d'édifier le monastère.
On dit que le contrat du panier de poissons fut donné par les moines de San Martin
au roi Philippe II qui le déposa dans la chapelle des reliques de l'Escorial.
Voir une photo du couvent et de la rue San Francisco à
Compostelle en passant votre souris
ICI.
En chemin vers Compostelle, saint François fit étape
à Sangüesa en Navarre. Avant d'entrer là
où il devait loger, il laissa son bâton planté en terre
près de la porte. Le lendemain, à l'heure de partir, le bois avait pris racine
et montrait déjà plusieurs feuilles.
Les lances fleuries de Charlemagne.
Charlemagne aurait gagné une bataille, dans la Vega de Cea, avant de fonder Sahagún. Selon les historiens,
l'empereur à la barbe fleurie ne serait jamais venu jusque là.
Toutefois, la légende fait également de lui le libérateur de Compostelle,
après que, dans un rêve, saint Jacques le lui ait demandé...
L'archevêque Turpin, auteur discuté du Codex (le pseudo Turpin), y relate le prodige suivant :
"Les lances des soldats chrétiens, plantées en terre,
se mirent à fleurir et, coupées au ras du sol, repartirent de la racine"...
Ce serait l'origine des peupliers du bord de la rivière qui borde la ville.
Pour voir la représentation du miracle
à Aix-la-Chapelle passez votre souris ICI et
pour voir la peupleraie actuelle passez la ICI.
Les chevaliers du pont d'Orbigo.
Le célèbre pont roman sur l'Orbigo (vingt arches, deux cent quatre
mètres) porte en son centre deux
colonnes monolithiques dont l'inscription commémore le célèbre combat chevaleresque du Paso Honroso de Armas :
en 1434, don Suero de Quiñones, en l'honneur d'une dame, y défia, avec neuf compagnons léonais,
tous les chevaliers qui voudraient franchir le pont. Le combat dura un mois. On rompit 166 lances, et il y eut un mort.
Les vainqueurs allèrent déposer à Compostelle un collier qui orne, à ce jour,
le buste processionnel de saint Jacques le Mineur.
Ce Quiñones mourut vingt-quatre ans plus tard de la main
d'un ancien adversaire, don Gutiere Quijada, nom qui était aussi celui d'un
aïeul de la femme de Cervantes, personnage original.
De sorte que Quiñones et Quijada ont probablement servi de modèle au Don Quichotte.
Les rives de l'Orbigo avaient auparavant été le théâtre de deux autres batailles :
en 456, les Wisigoths y repoussèrent les Suèves ; au dixième
siècle, Alphonse III y vainquit les Maures. Lire l'autre page du site
sur le tournoi de Suero de Quiñones.
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Le miracle des Saintes Espèces.
La tradition dit que vers l'an 1300, par une de ces matinées d'hiver où
la tempête recouvre de neige les maisons basses du village jusqu'aux toits,
un berger du village de Barxamajor était comme chaque jour venu assister à la messe à la chapelle d'O Cebreiro.
Le moine de peu de foi qui expédiait l'office pensa : "Faut-il
être bête pour faire tout ce chemin pour un peu de pain et de vin".
Aussitôt le pain se transforma en vraie chair et le vin en vrai sang, qui remplit la coupe.
Le calice et le plat, datant du douzième siècle, sont toujours exposés.
Quant aux Saintes Espèces religieusement conservées, les Rois Catholiques, passant par là,
en 1486, les firent mettre dans le reliquaire et dans l'ampoule qu'on peut voir...
Comme si cette merveille ne suffisait pas, les gens du pays en rajoutent
volontiers : pendant le miracle, disent-ils,
l'Enfant Jésus de la statue mariale ouvrit de grands yeux
étonnés, et ils sont restés ouverts
depuis lors ; plus tard, le reine Isabelle aurait bien voulu emporter
ces reliques, mais la mule refusa d'avancer,
ce qui passa pour un signe divin. On attribue encore au moine et au berger du miracle deux des tombes anthropomorphes.
Enfin, Wagner serait aussi passé par là et s'en serait souvenu dans Parsifal .
La reine Lupa et les deux taureaux sauvages.
Le Pico Sacro (Pic Sacré) qui se trouve à environ 15km au Sud-Est
de Compostelle a sa légende :
c'est là que se seraient trouvés les taureaux domptés par les disciples de saint Jacques.
Lorsque, ramenant le corps de l'Apôtre de Terre Sainte, ils eurent débarqué à Padron,
ils auraient demandé une sépulture à la cruelle reine Lupa ( lupa = louve ) .
Elle leur répondit : "Allez dans cette montagne, vous y trouverez un troupeau de bœufs.
Prenez-en deux pour les atteler et allez où vous voudrez".
Elle savait qu'elle les envoyait en réalité au devant de taureaux sauvages. Mais, ô miracle !
Ces redoutables bêtes fauves se laissèrent effectivement approcher
et atteler par les chrétiens.
Furieuse, Lupa voulut alors lancer des soldats à leur poursuite, mais
une crue subite du torrent les protégea.
C'est alors que la méchante reine se convertit et offrit son futur
tombeau en construction pour la sépulture de saint Jacques.
Pour voir le tableau de Martin Bernat au Musée du Prado à Madrid qui
représente la légende, passez
ICI votre souris.
Les reliques de saint Jacques-le-Majeur.
Le coffret d'argent qui contient les reliques
de l'Apôtre et de deux de ses compagnons à Compostelle date de 1886.
En effet, les fouilles archéologiques lancées en 1878 aboutirent à la
découverte d'une urne contenant les squelettes pratiquement complets
de trois hommes. Un long processus de recherche se termina avec la publication
en 1884 à Rome de la bulle de Léon XIII
Deus Omnipotens.
Avec aplomb, il y est
affirmé que les reliques découvertes à
Compostelle appartiennent à
l'Apôtre SAINT JACQUES le MAJEUR et à deux de ses disciples.
Par ailleurs, la relique de Pistoia en Toscane correspond à une partie d'un des squelettes
découvert à Compostelle.
Une relique jadis vénérée : le bâton de l'Apôtre Jacques.
La tête de saint Jacques volée à Jérusalem et Toulouse
qui prétend posséder son corps.
La tête de l'Apôtre Jacques dans le
Pas-de-Calais et la relique de
Cappelle-Brouck en Flandre maritime.
Le buste-reliquaire de saint Jacques de Chein-Dessus résiste au vandalisme.
En 1789, les révolutionnaires mettent le feu aux objets de culte entassés sur
la place du village de Chein-Dessus (près d'Aspet en Haute-Garonne).
D'un bond, le reliquaire s'échappe ! Il existe toujours et sa photo préside notre page
(avec carte) sur quelques
reliquaires jacquaires de France et d'ailleurs.
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La mère de saint Jacques débarque en
Camargue.
Origine du nom de la rue de la
Tombe-Issoire à Paris.
De Gaulle fait une visite éclair à Compostelle (juin 1970).
Pétain aussi avait visité Saint-Jacques en 1939.
La page blanche.
Saint-Gilles, sur le Petit-Rhône à l'ouest d'Arles a été
un lieu de pèlerinage très
fréquenté au Moyen Âge. On venait de partout et le roi Charles
(Martel ? Charlemagne ?) lui-même, fit le déplacement
pour consulter saint Gilles. En effet, malgré de grands remords, il ne parvenait
pas à confesser un péché épouvantable.
Gilles lui proposa de mettre par écrit sa confession et de lui remettre le document dans une enveloppe.
Il l'invita également à prier avec lui au cours de la messe qu'il allait célébrer.
À la fin de la cérémonie, un ange déroula hors de l'enveloppe
le parchemin racontant le péché, mais au fur et à
mesure qu'il apparaissait, le texte s'effaçait.
Guzman el Bueno à Léon, en Espagne.
Plein de coquilles Saint-Jacques.
Le bon pain quotidien.
L'an du Seigneur 1139, un pèlerin natif de Vézelay, ayant nom Brimo,
se trouvait, un soir, sans un seul denier pour acheter du pain.
Il s'endormit sous un arbre et crut voir saint Jacques lui donner à manger.
À son réveil, il s'aperçut qu'on avait mis contre sa tête
un bon pain cuit sous la cendre, et, jusqu'au terme de son voyage, le pain mystérieux se renouvela.
Source : Trois villes saintes d'Émile Baumann
Le chien qui apporte le pain quotidien de
saint Roch.
La fondation de l'
hôpital d'Aubrac racontée par André Mabille de Poncheville.
Légende de l'homme saint. Calvaire de l'Home Santo à la Porte du Camino à Compostelle.
En 1319, un pauvre habitant de Compostelle fut condamné injustement à mort. Comme on le menait au suplice, le cortège passa devant une image de la Vierge qui se trouvait Porte du Camino.
Le condamné invoqua notre bonne Mère en disant : "Ven e valme", ce qui signifie : Viens et témoigne pour moi ! À l'instant, devant la foule, il tomba terrassé.
Le message était clair, Notre-Dame n'avait pas voulu laisser mourir ignomineusement un innocent.
Elle l'avait rappelé à Elle. Sur les lieux du miracle, on édifia un superbe Calvaire et la rue prit le nom de l'appel angoissé Ven e valme.
Maintenant c'est Benaval car V en Espagne se prononce B.
Pour voir une photo du haut du Calvaire de la Porte du Camino, passez votre souris
ICI.
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Saturnin, évêque de
Toulouse.
Une statue équestre et royale devient un saint Jacques, soldat du Christ !
Légende de Don Gaiferos de Mormaltan.
Benoît-Joseph Labre
saint patron des pèlerins.
Saint Dominique au secours d'un groupe anglais de pèlerins de Compostelle.
Pendant la guerre arabo-israélienne de 1948, saint Jacques protège la
cathédrale de Jérusalem.
L'épine dans le pied de l'Apôtre.
Tous les soirs de 24 juillet, les enfants de Lérida en Catalogne sortent dans la rue avec une lanterne allumée.
Ils chantent :
Saint Jacques est venu de Galice
Saint Jacques est venu d'Aragon
Pour apporter aux enfants de Lérida
La foi de Notre Seigneur !
En effet, l'Apôtre Jacques se serait planté ici une épine dans le pied. Comme il
faisait nuit, il n'arrivait pas à la localiser. Des anges du ciel entendirent ses gémissements.
Ils volèrent à son secours en tenant à la main des lanternes allumées.
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La fondation de l'hospice d'Ordios
Trois chevaliers qui allaient à Saint-Jacques de Compostelle furent
assassinés ici et leurs corps jetés dans un lac voisin.
Le curé de Saint-Dos, village voisin, fut prévenu par l'archange Gabriel de
la présence des corps au fond de l'eau. Il chercha et sur
l'emplacement du crime fonda un Hôpital. (Ordios, commune de
Labastide-Villefranche, Pyrénées-Atlantiques)
Une église Saint-Jacques hors du commun à
Delhi en Inde.
L'oisillon du pont de Puente la Reina.
L'église San Pedro du village de Puente la Reina abrite une statue
Renaissance de Notre Dame du Puy. Elle était, jadis, au pont. On raconte que,
de temps en temps, un petit oiseau (txori en basque) venait, se mouiller
les ailes dans la rivière puis volait jusqu'à la statue pour la nettoyer
sans s'occuper de la foule amassée pour le voir faire. Sa tâche achevée,
il disparaissait dans les airs.
Saint Antoine joue aux cartes avec l'Enfant Jésus à Cacabelos.
Il existe d'autres légendes liées aux Chemins de Saint-Jacques. Si vous en connaissez, merci de nous les communiquer
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